« L’espace peut nous aider à relever les défis du climat ». La citation est tirée de la tribune publiée sur Le Monde par Thomas Pesquet et Josef Aschbacher. Redescendu de la Station spatiale internationale (ISS) en 2021, Thomas Pesquet vient de publier « La Terre entre nos mains », une collection de 300 clichés parue aux éditions Flammarion. Le message de l’astronaute français est simple : protéger la planète, une « oasis au milieu du désert » qui continue de l’émerveiller. Il se joint à Josef Aschbacher, le directeur de l’Agence spatiale européenne, pour publier une tribune dans Le Monde, tirant la sonnette d’alarme sur l’urgence climatique. A l’occasion, le spationaute français revient en détail sur la mission Artemis 1.
Mission Artemis 1, un moment spécial pour Thomas Pesquet
La mission Artemis représente le premier volet du projet de la NASA dont le but est de retourner à la lune. Faire décoller la mission lunaire a nécessité la collaboration de personnes du monde entier, comme le confirme l’astronaute français Thomas Pesquet, qui aura probablement un rôle à jouer dans cette mission à l’horizon 2025 : « C’est impressionnant par rapport à ce que j’ai pu connaître dans mes deux missions précédentes. A chaque fois, on a un peu augmenté de taille. On est passé de 53 m à peu près sur le Soyouz qui est déjà super impressionnant quand on est au pied à 70 m pour un Falcon 9. Celle-là elle fait presque 100 m de hauteur, donc c’est quelque chose de complètement fou », explique-t-il.
Thomas Pesquet est tout aussi impressionné par la puissance de l’engin, équivalente à celle de 30 Airbus A380 au maximum de leur capacité. A ce propos, le spationaute français révèle que « c’est vraiment quelque chose de surhumain. On espère que tout va bien se passer ». Pour Thomas Pesquet, la mission Artemis 1 est un moment véritablement spécial, particulièrement lorsque tout se combine, s’aligne : « C’est difficile à décrire mais c’est vraiment cette espèce de moment un peu parfait où tous ces gens, qui ne se connaissent pas partout dans le monde, et qui ont investi un peu leur vie et des centaines de milliers d’heures, et bien finalement tout se combine, tout marche », révèle-t-il.
« Une mission complètement différente »
Destination la lune pour Artemis 1. Pour cela, Thomas Pesquet explique que les choses vont être faites de manière complètement différente : « On n’opère pas de la même manière sur la surface de la lune qu’on opère en apesanteur à bord de la Station spatiale internationale. Donc c’est très rafraichissant un peu pour nous, parce qu’aujourd’hui je suis un peu un vétéran… Aujourd’hui on repart de zéro donc c’est super », se réjouit le spationaute français. Thomas Pesquet a aussi les yeux rivés sur Mars, l’avenir de l’aventure spatiale. Pour lui, l’objectif est clair : « faire mieux ». Et faire mieux, cela veut dire aller sur Mars ! « Si on pouvait allez sur Mars ça serait l’aventure la plus folle du siècle, de tous les temps même ! », dit-il, des étoiles dans les yeux.
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