Née le 24 avril 1993 aux Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, Sarah Knafo est une haute fonctionnaire française. Sarah Knafo suit des études d’économie et de sciences politiques à l’Université Paris Sorbonne avant de poursuivre un master 2 d’Affaires publiques à l’Institut d’études politiques de Paris. Bien classée, la jeune femme devient magistrate à la Cour des comptes en 2019.
Son nom est lié à Éric Zemmour, potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2022. Sarah Knafo est mise en disponibilité de l’administration pour mener la compagne d’Éric Zemmour, elle est la principale conseillère de sa compagne. Sarah Knafo est aussi enseignante du droit constitutionnel à l’IEP de Paris, elle cofonde en 2021 l’association culturelle Alexandre & Aristote.
Sarah Knafo : famille et origines
Sarah Knafo est issue d’une famille de Juifs séfarades d’Algérie. Elle compte des grands-parents juifs marocains, réfugiés en France en 1967, au lendemain de la guerre des Six Jours. Sa mère est hypnothérapeute, son père chef d’entreprise. Elle a une sœur, Cindy Knafo, qui est photographe de mode est un frère Dan, qui meurt à l’âge de 17 ans.
Née aux Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, Sarah Knafo a notamment été inscrite dans un lycée juif privé avant de se diriger vers la communication politique. À l’âge de 18 ans, Sarah Knafo s’installe dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, à Paris.
La formation de Sarah Knafo
Brillante élève, Sarah Knafo suit ses études scolaires au lycée de l’Alliance, un établissement privé juif sous contrat, appartenant au réseau de l’Alliance israélite universelle. Après avoir obtenu son baccalauréat en 2011, elle intègre une classe préparatoire économie, méthodes quantitatives et gestion au lycée Turgot, mais elle n’a pas réussi au concours d’entrée du département D2 économie-gestion de l’École normale supérieure Paris-Saclay. En 2013, Sarah Knafo rejoint finalement l’Institut d’études politiques de Paris où elle est admise au sein du master affaires publiques.
La jeune femme est également diplômée d’une double licence d’économie et de science politique de l’université Panthéon-Sorbonne. Vers ses 20 ans, elle est inscrite aux cours du soir du cours Cochet-Delavene.
En 2019, Sarah Knafo intègre la prestigieuse École nationale d’administration (ENA) et rejoint la promotion Molière (2018-2019), d’où elle sort diplômée parmi les premiers.
Le parcours professionnel de Sarah Knafo
Au cours de sa scolarité à l’ENA en 2018, Sarah Knafo effectue un stage à l’ambassade de France pour la Libye qui est située à Tunis, à l’époque. La jeune femme travaille notamment sur les routes migratoires, une expérience qui sera ensuite utile lors d’un second stage à la direction générale des étrangers en France. Dans le cadre de ces stages, Sarah Knafo rédige un « guide pratique » destiné à l’administration centrale pour faciliter les procédures d’expulsion des clandestins.
Lors de la crise sanitaire liée à la Covid-19, en avril 2020, Sarah Knafo intervient à la préfecture du département de la Seine-Saint-Denis en tant que « haut fonctionnaire en renfort Covid-19 ». La jeune fonctionnaire se porte volontaire pour venir en renfort auprès de la préfecture, action pour laquelle elle reçoit une médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement sur décision du préfet Georges-François Leclerc. En 2019, son classement à la fin de ses études à l’ENA lui permet d’accéder aux grands corps de l’État. Mais malgré ses souhaits, elle n’accède pas au statut d’inspectrice des finances après un avis défavorable de l’Inspection générale des finances.
À sa sortie de l’ENA, Sarah Knafo rejoint la Cour des comptes, elle devient ainsi magistrate. Le 17 septembre 2021, elle demande sa mise en disponibilité à partir du 20 septembre et jusqu’au 30 novembre 2021.
Les engagements politiques de Sarah Knafo : membre de l’UNI et de l’UMP
Sarah Knafo rejoint l’Union nationale interuniversitaire (UNI) au cours de sa scolarité à Sciences Po entre 2013 et 2017. Elle est aussi membre de l’association étudiante « Critique de la raison européenne » (CRE), qui défend des positions souverainistes et eurosceptiques. En 2015, la jeune femme adhère à l’Union pour un mouvement populaire (UMP), elle soutient à la création d’une section étudiante du Front national à Sciences Po.
Sarah Knafo : la conseillère d’Éric Zemmour
En septembre 2019, Sarah Knafo participe à l’organisation « Convention de la droite ». Cette convention, dont Marion Maréchal et Éric Zemmour sont les têtes d’affiche, vise à favoriser l’union des droites. Selon Le Monde, Sarah Knafo est « la pièce maîtresse du dispositif » qui a conduit Éric Zemmour à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2022.
Sarah Knafo apporte à Éric Zemmour un réseau de ses camarades de l’institut de formation politique, de l’Union nationale interuniversitaire et de La Manif pour tous. Selon un portrait consacré à Sarah Knafo, Le Monde indique que la jeune femme aurait rencontré Éric Zemmour il y a déjà plus d’une dizaine d’années. Il est un ami de la famille, leurs ancêtres auraient habité le même village berbère.
L’Obs, précise que Sarah Knafo organise dans son appartement du Quartier latin des rencontres entre Éric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan pour évoquer une potentielle candidature de Zemmour à la présidentielle. Elle aurait également organisé des entrevues avec Marion Maréchal et Laurent Wauquiez. En octobre, Mediapart met l’accent sur le rôle de Knafo en tant que de directrice de la campagne d’Éric Zemmour. Son titre officiel est celui de « directrice stratégique de la campagne ». Antoine Diers, qui est cadre de l’équipe de la campagne de Zemmour la présente comme « celle qui est à l’origine de tout ».
Sarah Knafo est officiellement compagne d’Éric Zemmour
Côté vie privée, à partir de 2021, Sarah Knafo est présentée dans les médias comme la compagne d’Éric Zemmour. Ce dernier porte plainte contre le journal Closer suite à son affirmation que Sarah est enceinte d’Éric Zemmour.
Le 12 janvier 2022, lors d’une interview sur le plateau de BFMTV, Éric Zemmour officialise sa relation avec sa compagne Sarah Knafo. Le candidat à l’élection présidentielle précise que « sans elle, il n’y aurait pas eu de campagne ».