Sadri Fegaier

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Sadri Fegaier

Issu d’une famille d’immigrés, d’un père routier et d’une mère femme de ménage, le parcours de Sadri Fegaier est la parfaite illustration du modèle de réussite made in France. Son histoire avec les affaires commence en 1998, alors qu’il n’avait que 20 ans : le jeune Sadri a réussi à obtenir un prêt de sa banque de 50 000 francs (9 650 €).

Grâce à une subvention de l’État d’un montant de 7 700 €, il ouvre son premier magasin de vente de téléphones et d’abonnements sous la marque SFR à Romans-sur-Isère (Drôme). En dix ans seulement, il arrive à ouvrir cinq boutiques du même genre. En 2005, il revend son business et trouve de belles opportunités dans l’assurance dédiée aux téléphones portables. Le principe a été déjà testé dans ses propres boutiques et les résultats étaient plus que satisfaisants. L’arrivée des smartphones, vendus à prix fort, et la baisse des subventions des opérateurs ont largement facilité le développement de son activité.

Sadri Fegaier affirme qu’il ne fume pas, ne boit pas et ne se revendique pas comme matérialiste ou fêtard, mais plutôt comme un vrai travailleur, concentré pleinement sur son business. Son grand succès, la SFAM, a déjà attiré l’attention du fonds d’investissement new-yorkais de renommée internationale, Ardian. Celui-ci est entré au capital de la SFAM en 2018 sur la base d’une valorisation de 1,7 milliard d’euros. 

Selon Sadri Fegaier, la clé du succès est la valorisation des collaborateurs

Sadri Fegaier doit son succès à la façon de traiter ses collaborateurs. Chacun des salariés possède un plan de rémunération individuelle de 2 500 € net par mois dont 40 % de variable. A cela il faut ajouter la cantine et un accès gratuit à la  salle de sport.  Le résultat de cette stratégie de rémunération est que le taux de rotation du personnel chez la SFAM est inférieur à 1 %. 

Pour le jeune patron, les syndicats ne sont pas nécessaires quand le salarié est bien traité. Ses relations avec le comité d’entreprise sont excellentes et la négociation avec les représentants du personnel est toujours menée sur le principe gagnant- gagnant.

Son nouveau concept : des sites Internet premium clé en main

Pour essayer de diversifier les sources de revenus de SFAM, Sadri Fegaier va miser sur Hubside. Ce nouveau service veut devenir une référence dans le domaine du Web. Cela consiste à créer des «sites Internet premium» clé en main pour les particuliers et les professionnels.

Son engagement : un site Web pro créé en moins de deux minutes à partir de modèles personnalisables, le prix de l’abonnement ne dépassera pas les 15 euros par mois, sans engagement, y compris le service après-vente et une capacité de stockage de 1 000 Go sur un serveur entièrement sécurisé situé en France.

Pour gagner ce challenge, Sadri Fegaier ne ménage pas ses efforts. En juillet 2017, il a d’abord racheté Actualys, une entreprise spécialisée dans le digital, sise avenue Kléber à Paris, avec une équipe de près de 70 webdesigners et développeurs. Cette nouvelle aventure se base sur des statistiques très prometteuses. En effet, 20 millions de Français souhaitent avoir leur propre site Internet, et deux millions de professionnels n’en possèdent pas. C’est ce qui motive et fait le bonheur du jeune entrepreneur. 

Sadri Fegaier, un homme de passion

Outre son activité entrepreneuriale, Sadri Fegaier est un homme de passion, et plus particulièrement en matière d’équitation. S’il a découvert le monde équestre assez tardivement, il a depuis beaucoup œuvré dans ce domaine, aussi bien en tant que cavalier émérite qu’organisateur.

Sadri Fegaier s’est tout d’abord illustré en fondant le Haras des Grillons en 2010. Situé au cœur de la Drôme des collines, entre Lyon et Valence, ce haras est destiné au commerce des chevaux de haut niveau, mais aussi à l’organisation de concours internationaux. Plus d’une trentaine de chevaux d’exception évoluent ainsi sur les 37 hectares du domaine. Mais Sadri Fegaier aime relever des défis et il a tenté le pari d’organiser un concours qui est depuis devenu un incontournable : le Jumping International de Valence.

Depuis 2015, cette compétition, parrainée par Hubside, regroupe les meilleurs cavaliers internationaux, dont Sadri Fegaier qui est sur tous les fronts ! Il s’agit d’une compétition prestigieuse et reconnue qui est peu à peu devenue incontournable sur le circuit international de saut d’obstacles. Et l’enjeu est de taille : à la clé de ce concours, une dotation d’environ un million d’euros est remise au vainqueur. Pour autant, Sadri Fegaier a à cœur de partager son amour et sa passion du monde équestre avec le plus grand nombre. C’est pourquoi l’événement est gratuit et ouvert à tous, dans l’objectif de démocratiser le monde hippique. C’est pour lui un moment convivial et de partage, qui s’apparente à une véritable aventure humaine. 

Sadri Fegaier, qui fourmille d’idées, a récemment mis en place un nouveau projet : l’Hubside Spring Tour. Cette compétition a vu le jour en 2019, et se déroule dans le Golfe de Saint-Tropez, plus précisément à Grimaud. Et le défi était de taille : il a fallu créer les pistes en seulement quelques mois. Sadri Fegaier explique : « Il y a la grande piste qui fait 120x70m, avec un sol Equiplus qui est vraiment de bonne qualité, et le paddock de 100x50m qui se prête bien à la compétition et on n’a pas vraiment de changement entre le paddock et la piste. On est sur des grandes dimensions des deux côtés donc les cavaliers sont plutôt satisfaits ». Mais on dirait bien que tout ce que touche Sadri Fegaier se transforme en or. Le succès est à nouveau au rendez-vous ! Cela peut entre autres s’expliquer par l’investissement personnel de ce cavalier accompli puisqu’une fois encore, il ne s’est pas contenté de penser le projet, il a également participé à ce concours. « Cela m’apporte un œil différent et surtout cela me permet d’avoir les yeux de tout le monde ! Je suis de tous les côtés. Je vois les problèmes techniques qu’il peut y avoir à tous les points de vue. J’aime, pour pratiquer ce beau sport, avoir les meilleures conditions et on s’en rend plus compte quand on est côté cavalier que quand on est côté organisateur ».

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