Avocat au barreau de Paris, Georges Gaède a prêté serment après un parcours universitaire et professionnel d’une vraie richesse. Ce parcours lui permet aujourd’hui d’offrir à ses clients, entreprises de toutes tailles des solutions originales, adaptées et efficaces. Cette richesse, Georges Gaède continue à la nourrir, en explorant toujours plus avant tous les aspects du droit des affaires, du droit des sociétés, du droit de l’urbanisme et du droit social, en tant qu’avocat ingénieux, en tant que chercheur minutieux, en tant qu’enseignant dévoué, et en tant qu’investisseur engagé.
Georges Gaède : un cheminement entre Paris et les territoires
S’il est aujourd’hui avocat au barreau de Paris, Georges Gaède n’en a pas moins gardé des liens très concrets avec le pays niçois de son enfance, et plus généralement, une volonté de construire et consolider des ponts entre Paris et la province.
Le pays niçois de son enfance…
La naissance de Georges Gaède à Nice est le résultat d’une véritable adhésion de ses parents au pays niçois. Une région dans laquelle son père s’est pourtant fixé après bien des pérégrinations. C’est la toute nouvelle université de Nice qui lui donnera l’occasion de trouver d’une part son premier poste en tant que professeur titulaire en littérature comparée, mais aussi la femme de sa vie, puisqu’elle n’était autre à ce moment qu’une de ses étudiantes. Le territoire d’origine de la mère de Georges Gaède, Monaco, était certes moins lointain que celui de son père. Celui-ci, né en Pologne, et passé par le Canada, avait décidé de partir sur un coup de tête faire ses études à Paris.
Georges Gaède passe les premières années de sa vie à Coaraze, un village de l’arrière-pays niçois à laquelle il est resté particulièrement attaché. Cette commune a connu de très importantes transformations depuis sa naissance, qui ne cessent de nourrir les réflexions de l’avocat sur l’évolution économique, sociologique et politique des territoires.
Georges Gaède a effectué sa scolarité à Nice, dans le quartier de Cimiez à l’école Paul d’Essling puis au collège Henri Matisse, et enfin au lycée Albert Calmette.
… théâtre de ses combats politiques locaux
Georges Gaède partage toujours aujourd’hui sa vie entre Paris et Coaraze, son village natal qui est même devenu, pendant une douzaine d’années, sa terre d’élection comme conseiller municipal et premier adjoint au maire de la commune. Elu en avec 64,13% des voix en 2008, il est réélu en 2014 avec 88,30% des voix. A l’actif de Georges Gaède et de l’équipe municipale dont il faisait partie, peut être citée l’augmentation de la population locale de 14%, grâce notamment à l’ouverture d’une crèche selon un partenariat public-privé original, efficient et économique. Sur le plan économique, les recettes annuelles de la commune ont presque doublé à taux d’imposition constant. Enfin, le patrimoine culturel de Coaraze a été restauré et mis en valeur. Par ailleurs, l’équipe municipale de Georges Gaède est liée à une affaire qui a pris une ampleur que peu imaginaient. En effet, grâce aux efforts tant sur le terrain juridique que sur le terrain politique de Georges Gaède, la commune de Coaraze a réussi à quitter les différents avatars de l’intercommunalité niçoise. C’est en effet par un décret du premier ministre Jean-Marc Ayrault de 2012, qu’est née la Métropole Nice Côte d’Azur, dont est expressément exclu le village de Coaraze.
« Etablir un lien entre la Province et Paris »
Mais ce vécu local ne saurait représenter la carrière de Georges Gaède. C’est à Paris qu’il est devenu professionnel du droit, c’est au barreau de Paris qu’il est inscrit. Parce que c’est à Paris que Georges Gaède a fait ses études de droit après un parcours universitaire étoffé.
Il a en effet toujours paru naturel à Georges Gaède de quitter Nice pour suivre ses études, et de rejoindre les facultés parisiennes qui avaient déjà fait venir son père du Canada– il s’y était inscrit avant même de parler le français. Dans les classes préparatoires du lycée Henri IV, Georges Gaède se montre au niveau de l’élite de la jeunesse de son temps. Ces classes préparatoires l’amènent dans un premier temps à réussir une maîtrise d’histoire, puis à intégrer l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po) dont il sort diplômé en 2002, et enfin la faculté de droit de l’université Paris XI à Sceaux (Paris-Saclay), à Sceaux.
Georges Gaède y obtient une nouvelle maîtrise, en droit des affaires, puis un doctorat en 2011, après avoir soutenu sa thèse de droit des sociétés, dirigée par Yann Paclot, et dont le sujet était « le pacte d’actionnaires face à la mutation du droit des sociétés ». Fort de ce doctorat, Georges Gaède réussit les épreuves du Capa et prête serment au barreau de Paris le 31 mai 2018.
Aujourd’hui, Georges Gaède l’affirme lui-même : « Il y a tout un aspect auquel je suis attaché qui est d’établir un lien, un pont entre la Province et Paris ». Cet attachement se manifeste notamment par son implication au sein de l’association des Anciens de Sciences Po Paris (Sciences Po alumni) dont il est administrateur en charge des territoires et président de la section Côte d’Azur Alpes. Il se manifeste également au travers du festival des Rencontres chorales de l’Olivier, qu’il organise depuis 2001 à Coaraze, pas son mandat d’élu local, et par… l’oléiculture. « Je ne vais pas me proclamer agriculteur. Je suis très loin de pouvoir envisager en vivre. Homme de cultures, avec un S, pourquoi pas ! », admet-il avec un sourire malicieux. Plus généralement, les travaux et réflexions de Georges Gaède sur les intercommunalités, sur l’aménagement du territoire et sur les administrations décentralisées et locales témoignent de cette volonté de s’inscrire comme un lien entre la capitale et les territoires.
Georges Gaède : une profession, avocat – une prédilection, le droit.
Homme aux multiples activités, Georges Gaède est pourtant tout sauf un professionnel dispersé. En effet, c’est une véritable prédilection pour le droit qui l’anime dans tout ce qu’il entreprend, en tant qu’avocat, en tant qu’universitaire, c’est-à-dire aussi bien en tant que chercheur qu’en tant qu’enseignant, et enfin en tant qu’investisseur.
Georges Gaède l’avocat
Avocat au barreau de Paris, Georges Gaède prête aujourd’hui ses services aux clients du cabinet ARG Avocat, notamment en droit des sociétés, en droit de l’urbanisme et en droit social. Et s’il a prêté serment quelque peu sur le tard, après des études diversifiées, Georges Gaède ne refuse pas à parler de vocation pour les professions juridiques. En effet, explique-t-il, « ma vocation pour le droit est en fait antérieure à la khâgne, et même antérieure au lycée. Mes parents avaient un ami professeur à l’Université de Nice, un jurisconsulte, une personnalité très intéressante, j’aimais beaucoup dialoguer avec lui. Je pense que c’est là que m’est venu cet intérêt pour les professions juridiques, et peut-être aussi parce que je sentais bien que ce n’était pas un domaine où mes parents étaient à l’aise, je pensais que c’était un domaine où il y avait quelque chose à explorer. »
Ayant commencé sa carrière juridique comme juriste au secrétariat général d’un groupe du Cac 40, Georges Gaède en a retiré une connaissance des attentes et des enjeux des grandes entreprises qui est aujourd’hui un atout précieux dans son approche du travail d’avocat.
Et le fait de sortir du bureau du juriste pour rallier les prétoires ne l’a pas déconcerté : « Plaider, ça m’apporte une sorte de boussole. C’est un moment de vérité. Il est alors possible de savoir, même à la lecture des décisions dans le cas où on n’a pas eu gain de cause, si son argument a été saisi, si on a bien réussi à le faire partager ». Cette profession d’avocat lui permet également d’explorer un aspect très précis de sa passion pour le droit : « Une chose à laquelle j’accorde de plus en plus d’importance est l’exposé des faits. Cette partie est extrêmement personnelle, et tout sauf dépourvue de portée juridique. Elle prend beaucoup de temps. Cet exercice et sa portée sont peut-être trop souvent négligés, alors qu’ils me paraissent essentiels pour atteindre une forme d’excellence. Je ne vise pas cette excellence par élitisme, je serais simplement mal à l’aise de pratiquer autrement qu’en dessinant dans l’exposé des faits les contours de la solution en droit que je défends par la suite ».
Georges Gaède l’universitaire
Georges Gaède témoigne toujours de son attachement à l’université qui l’a formé aux métiers du droit par une activité de recherche et d’enseignement.
Son activité dans la recherche, en 2011, a commencé dans la continuité de sa thèse, quand son directeur de recherches et le directeur du laboratoire lui ont proposé de rejoindre leur équipe. Il publie des articles à fréquence apériodique, dans des revues ou les dictionnaires permanents des collections de référence, chez Dalloz ou au Lexis-Nexis (le Jurisclasseur). Selon lui, cet exercice « complète l’enseignement, car il est de nature à pouvoir être utile pour assurer une continuité entre la pratique et la conception académique des sujets, ce à quoi je suis très attaché ». Plus encore, il lui « paraît toujours nécessaire de mener de concert (son) activité de conseil et (son) activité de recherche ». Mais pour Georges Gaède, ce lien va plus loin : « J’établis un parallèle entre la relation client-avocat et l’exercice d’écriture. Il y a une notion de partage. Lorsqu’on écrit, il y a une dimension d’exposition de soi, incontrôlée et incontrôlable, de sa conception, sur la place publique. Avec le client, c’est un peu pareil. Dans une enceinte judiciaire, l’avocat prête sa parole à un client, comme il le fait dans une relation de conseil. Dans les deux cas, il faut faire évoluer sa conception au regard de la situation exposée. L’échange avec le client, et c’est toute la difficulté et toute la beauté de la chose, nécessite que l’avocat reste ouvert, sans devenir otage, sans quoi il va mal servir son intérêt. Il faut pouvoir se détacher suffisamment d’une situation qui est celle qui occupe l’esprit du client pour essayer de lui proposer une lecture de cette situation qu’il n’aurait peut-être pas eue. »
Son activité dans l’enseignement s’exerce en droit des sociétés à l’université Paris-Saclay dans les Campus de Sceaux et d’Evry, en droit de la propriété littéraire et artistique à l’université Paris VII Denis-Diderot et à Cergy Université.
Pour Georges Gaède en effet, la recherche sans l’enseignement n’a tout simplement « pas de sens ». « L’enseignement est un moyen de se mettre à la portée d’un public en cours de spécialisation, et de capter la force de sa curiosité pour la concentrer sur des travaux de recherche. J’y suis très attaché ».
Georges Gaède l’investisseur
A toutes ces activités, Georges Gaède a ajouté une activité d’investisseur. Le lien avec le droit des affaires est pourtant clair. Afin de mieux servir ses clients dans la globalité du monde de l’entreprise, il souhaitait ajouter à son expérience des enjeux des grandes sociétés acquise en tant que juriste, une vraie connaissance de la sphère entrepreneuriale et des structures légères. Aux côtés de son associé François Chmelewsky, son projet est de « structurer des talents qui ont un potentiel mais qui n’ont pas de réalité entrepreneuriale ». C’est en 2008 que les deux associés ont créé la Coarazienne de Participations. Son partenaire apprécie chez lui « ses qualités d’excellent juriste, d’autant plus que c’est un juriste d’une catégorie particulière, celle des juristes inventifs : il ne s’arrête pas à ce qui est sur la table, il va chercher une solution originale à laquelle d’autres ne penseraient pas. Sa ténacité est vraiment à mettre en valeur. Je sais que si on est défendu par quelqu’un comme Georges Gaède, on est défendu par quelqu’un qui ne lâche rien ! »
Georges Gaède en bref
La vision du droit de Georges Gaède
« Ce qui m’intéresse dans le droit, c’est essayer de trouver la compréhension adéquate d’une règle au regard d’une question factuelle, pas d’explorer de façon abstraite la matière. Prenons l’exemple du télétravail : on nous dit – « le télétravail, c’est désormais la règle ». On nous le dit, mais on ne nous l’écrit pas. Le chef d’entreprise est confronté à des salariés qui lui disent : « j’ai entendu dire que le télétravail était désormais la règle ». Il faut pouvoir répondre quelque chose à ces salariés. Pour avoir une approche intéressante de ces questions, il faut essayer de comprendre le sens et l’origine de la règle dans le Code du Travail, éventuellement jusqu’à la lecture des débats parlementaires, afin de savoir jusqu’où il est possible d’aller pour être conforme à cette règle et dans le même temps servir le dessein du chef d’entreprise ou du salarié qui vous questionne. On ne peut pas répondre : ‘la règle est la suivante, il n’y a rien à fouiller, rien à interpréter’. En l’espèce, dire que le télétravail c’est la règle, c’est déconnecté de toute norme positive dans le droit du travail. Mais il faut pourvoir apporter des réponses. L’univocité du droit, pour moi, ça n’existe pas. Etre avocat, c’est explorer tous les jours cette part d’interprétation. Ce n’est pas un hasard si mon maître, si je puis dire, mon directeur de recherches en tout cas, a fait une thèse sur l’interprétation. »
Quelques-unes des publications de Georges Gaède
- Articles
- « L’alerte éthique en France : panorama et effectivité », dossier sous la direction de Véronique Magnier, LexisNexis, Actes pratiques & ingénierie sociétaire, septembre-octobre 2019.
- « Le rôle respectif du conseil d’administration et de l’assemblée générale dans les sociétés anonymes », dossier sous la direction de Yann Paclot, LexisNexis, Actes pratiques & ingénierie sociétaire, mars-avril 2017.
- « Les conventions réglementées dans les groupes de sociétés », Véronique Magnier et Sophie Schiller (sous la direction de), LexisNexis, Actes pratiques & ingénierie sociétaire, juillet-septembre 2015.
- « Décret n° 2015-545 du 18 mai 2015 pris pour l’application de l’ordonnance n° 2014-863 du 31 juillet 2014 relative au droit des sociétés : le droit simplifié ou qui « bavarde » ? », Lamy, Revue Lamy droit des affaires, juillet 2015.
- « L’ordonnance relative au droit des sociétés, choc de simplification ou esthétique du fragment ? », Lamy, Revue Lamy droit des affaires, novembre 2014.
- « Les sources d’inspiration des codes d’éthique », LexisNexis, Cahiers de droit de l’entreprise, été 2014.
- « Le nouveau code AFEP-MEDEF de juin 2013 », sous la direction de Véronique Magnier et Sophie Schiller LexisNexis, Actes pratiques & ingénierie sociétaire, mars-avril 2014.
- « Les codes d’éthique, prémices d’un ordre juridique global ? », Institut Français des Aministrateurs, Revue française de gouvernance d’entreprise, n°12, 2014.
- Commentaires d’Arrêts
- Note sous Cass. com. 24 octobre 2018, La Semaine juridique – édition générale, 4 février 2019, « Exclusion de l’associé par l’assemblée sans prise en compte de ses voix », en collaboration avec Yann Paclot, LexisNexis.
- Chapitres d’ouvrage
- « Blockchains et pacte d’actionnaires » avec Yann Paclot, Les blockchains, le droit des sociétés et le gouvernement d’entreprise, Patrick Barban et Véronique Magnier (sous la direction de), Dalloz, coll. Thèmes et commentaires, décembre 2019.
- Documentation de référence
- « Conventions réglementées », Recueil Dalloz Sociétés – publication en cours
- « Distribuer des acomptes sur dividendes »,
- « Distribuer des dividendes en actions »,
- « Distribuer des dividendes en nature »,
- « Distribuer des dividendes en numéraire », Fiches pratiques LexisNexis 360, mise à jour semestrielle depuis septembre 2013.
- « Libération des actions lors de la constitution », Fiches pratiques LexisNexis 360, mise à jour semestrielle depuis décembre 2016.
- « Libération des actions lors d’une augmentation de capital », Fiches pratiques LexisNexis 360, mise à jour semestrielle depuis janvier 2017.
- « Obligation en cas de perte de la moitié du capital dans une SA ou une SARL », Fiches pratiques LexisNexis 360, mise à jour semestrielle depuis mars 2017.