Née le 29 octobre 1985 à Livry-Gargan en Seine-Saint-Denis, Laetitia Avia est issue des quartiers populaires. Engagée de la 1ère heure auprès d’Emmanuel Macron et fervente défenseuse de l’égalité des chances, elle est experte du programme Justice puis référente territoriale d’En Marche. Laetitia Avis est avocate au barreau de Paris où elle a fondé son cabinet APE Avocats en 2016.
Laetitia Avia : le parcours
Issue des quartiers populaires, Laetitia Avis passe le plus clair de son enfance et de son adolescence en région parisienne, où elle réalise un parcours scolaire pour le moins brillant. En 2008, elle obtient un master de droit économique de Sciences-Po. Elle réussit ensuite à intégrer le cabinet Darrois Villey Maillot Brochier. En 2010, elle obtient un second diplôme, cette fois en droit comparé, en 2010, de McGill, la célèbre université canadienne. Ne se reposant pas sur ses lauriers, elle enseigne également à Sciences-Po, mais aussi à l’université de Cergy-Pontoise, et devient avocate associée au cabinet Deprez Perrot en 2014.
En parallèle de sa carrière d’avocate spécialisée en droit économique et d’enseignante universitaire, Laetitia Avia est très engagée dans la vie politique française. Membre du mouvement En Marche depuis sa création, elle soutient activement la candidature d’Emmanuel Macron à la présidence de la République.
Le profil et l’engagement politique
En juin 2017, Laetitia Avia est élue au poste de députée de la 8e circonscription de Paris (12e et sud du 20e arrondissements) avec 65% des voix. Elle est aussi Présidente du Bureau exécutif et Porte-parole de la République en Marche, et membre de la Commission des lois, vice-présidente de la mission d’information sur la Nouvelle Calédonie et membre du groupe de travail sur la verbalisation du harcèlement de rue à l’Assemblée Nationale.
Laetitia Avia est également rapporteure de la loi de programmation 2018 – 2022 et de réforme pour la Justice, en plus d’avoir co-rédigé, avec Karim Amellal et Gil Taieb, le rapport sur la lutte contre les discours de haine sur Internet. A la suite de la rédaction de ce rapport, elle émit une proposition de loi, qu’elle a déposée en mars 2019, dont l’objectif est de lutter contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet. Quelques mois plus tard, en juillet de la même année, la proposition de loi a été adoptée par l’Assemblée Nationale (plus de 433 votes pour).
Laetitia Avia est fortement engagée depuis plus de 15 ans pour l’égalité des chances, étant elle-même issue des quartiers populaires, et ayant intégré Sciences-Po via le dispositif des conventions d’éducation prioritaire. Elle est également engagée pour l’égalité entre les femmes et les hommes, membre du Comité ONU Femmes France. Elle fut aussi ambassadrice du projet « Elles votent ». Très attachée à l’évolution des métiers juridiques et judiciaires, Laetitia Avia était Secrétaire Générale de la Commission Darrois sur les professions du droit, et a contribué à la construction du programme d’Emmanuel Macron en qualité d’experte justice.
Son combat contre la cyberhaine et le cyberharcèlement
Laetitia Avia est connue pour son fort engagement dans le combat contre la cyberhaine et le cyber harcèlement, un combat qui s’est concrétisé par la « loi Avia contre la cyberhaine et la cybercriminalité », adoptée par l’Assemblée Nationale le 13 mai 2020. Le texte proposé par la députée de la 8e circonscription de Paris a été déposé le 20 mars 2019 à l’Assemblée Nationale et adopté en première lecture le 9 juillet 2019. Concrètement, la loi Avia impose aux opérateurs des plateformes en ligne et les moteurs de recherche de retirer les contenus manifestement illicites (incitation à la haine, injures à caractère raciste ou antireligieuses…) dans un délai de 24 heures, après notification par une ou plusieurs personnes. Ce délai de 24 heures est réduit à une heure dans le cas des contenus terroristes ou pédopornographiques. La loi prévoit également des amendes pouvant aller jusqu’à 1,25 million d’euros en cas de non-respect de l’obligation de retrait.
Dans le même registre, Laetitia Avia a été désignée membre du groupe de travail sur la verbalisation du harcèlement de rue, dans le cadre de la préparation d’un projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes. En 2018, ce groupe de travail a remis son rapport à Gérard Collomb, Nicole Belloubet et Marlène Schiappa. En conséquence, Collomb recommande la mise en place d’une amende à 90 euros concernant les harcèlements commis dans l’ensemble de l’espace public. En octobre 2018, Mme Avia propose une autre loi, cette fois contre la glottophobie, dont elle a été elle-même victime, suite aux propos d’un homme politique français à l’encontre d’une journaliste toulousaine.
Un engagement fort pour la réforme de la justice et la lutte contre la haine sur Internet
Toujours en octobre 2018, Laetitia Avia est nommée co-rapporteure du projet de loi de programmation 2018 – 2022 et de réforme pour la justice. Sa mission : travailler sur les aspects de procédure civile et administrative, mais aussi sur l’organisation territoriale, avec pour objectif de rendre les procédures plus simples, plus lisibles. Il s’agit aussi de recentrer les juges sur leur cœur de mission : trancher les litiges. La même année, Laetitia Avia, Karim Amellal et Gil Taieb se voient confier par le Premier ministre une mission relative à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet. Très vite, cette équipe remet un rapport au Premier ministre, dans lequel elle répond à la prolifération des contenus haineux sur Internet par des solutions opérationnelles, concrètes, immédiatement applicables et conformes à la liberté d’expression.
Non au racisme et à l’antisémitisme
Parallèlement à sa lutte contre la cyberhaine et le cyberharcèlement, ou encore son engagement pour la réforme de la justice, Laetitia Avia défend plusieurs autres causes tout aussi importantes. C’est le cas notamment du combat contre le racisme et l’antisémitisme, l’égalité des chances et des genres… A ce titre, elle participe en 2019 au rassemblement Place de la République pour dire NON à l’antisémitisme. En cette journée du 19 février, elle a brandit avec des milliers d’autres manifestants des pancartes reprenant le mot d’ordre du rassemblement : « ça suffit ».